Des équipes de huit personnes et pas de public, quelques-unes des clés pour réduire l’incidence sur l’environnement

La philosophie du championnat Extreme E est de mettre en évidence l’importance d’œuvrer pour un monde plus durable

« Beaucoup de personnes se disent sans aucun doute : ce n’est pas de la Formule 1 ! Non, en effet. On en est loin, mais apprendre à vivre avec moins est un grand défi. »

 Mattias Ekström, pilote masculin officiel de l’équipe ABT CUPRA XE, confie que le championnat Extreme E a changé sa perspective sur beaucoup de choses. L’ambassadeur électrique de CUPRA nous montre ici comment il se débrouille dans cette Odyssée électrique, une compétition qui met en évidence l’importance de la durabilité, de l’électrification et de l’égalité.

Toutes les équipes qui participent à l’Extreme E disposent d’un paddock de la même taille. Il s'agit d’un abri gonflable dont chaque recoin est utilisé de manière à optimiser l’espace au maximum. 

« Cela ressemble à une tente et c’est tout l’espace qui nous est donné. La voiture est très grande, elle mesure 2,20 mètres de large, il faut donc vraiment tirer le meilleur parti de chaque millimètre carré. Quand on regarde par terre, on peut voir un ventilateur de refroidissement, l’extincteur, les protections... tout ce dont les mécaniciens ont besoin. Cela peut sembler chaotique, mais ça ne l’est pas. C’est un chaos organisé »

Un ingénieur, un chef d’équipe, quatre mécaniciens et deux pilotes. C’est la composante humaine qui constitue l’équipe ABT CUPRA XE. On est très loin des chiffres que l’on trouve dans d’autres compétitions. Mais au cours des deux courses déjà réalisées, en Arabie Saoudite et au Sénégal, ils ont prouvé que ce nombre était plus que suffisant. 

« Quand c’est nécessaire, toute l’équipe met la main à la pâte, même les pilotes. Chaque main compte »

Les secrets sont à l’arrière : le chargeur, indispensable pour les voitures 100 % électriques, et les réfrigérateurs pour refroidir les batteries afin de pouvoir les recharger plus rapidement. C’est aussi l’endroit où sont prises toutes les décisions stratégiques de la course. Juste à côté, plaisante Ekström, se trouve l’espace le plus singulier : 

« L’endroit le plus romantique est cette cabine noire d’un mètre sur un. C’est ici que je me change, c’est un vrai plaisir »

, révèle l’ambassadeur électrique de CUPRA en souriant.

Cette expérience va bien au-delà de la simple course automobile. L’objectif principal est de sensibiliser le monde à la nécessité d’œuvrer pour une planète plus durable. C’est pourquoi il n’y a pas de public, ce qui réduit l’empreinte environnementale à chaque endroit. Après les courses dans le désert d’Arabie saoudite et près du Lac Rose au Sénégal, la prochaine manche se déroule au Groenland les 29 et 30 août. 

« C’est aussi là tout le but de l’Extreme E, d’essayer de faire prendre conscience aux gens que nous devons mieux prendre soin de l’environnement et pour cela, nous devons apprendre à nous satisfaire de moins »

Mattias Ekström ouvre les portes du paddock de l’équipe ABT CUPRA XE, où rien n’est laissé au hasard 

EXTREME E : l’aventure où le plus, c’est d’avoir moins

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